ouananiche

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Fête du Canada 2012 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 26 juillet 2012

Ça fait plusieurs années que je veux amener mon cousin Luc pêcher au Lac Champlain. Quand j'étais petit et que j'allais au Lac Saint-Jean, j'avais surtout hâte qu'il m'amène pêcher avec lui. Ça fait plus de 15 ans qu'il ne m'a pas amené.

Quand j'ai su qu'il allait passer en famille la fin de semaine de la fête du Canada au Vermont sur le bord du Lac Champlain, je me suis dit qu'il était temps que je lui retourne l'assenceur. En plus ma blonde voulait aller faire du camping en famille cet été, j'ai décidé qu'on allait les rejoindre au camping Apple Island Resort, sans oublier ma chaloupe!

Nous arrivons le vendredi soir, et voici le plan de pêche pour la fin de semaine: le samedi les hommes(Luc, son fils et moi) et le dimanche les femmes(Luc, sa fille, ma fille Alexia et moi).

On soupe ensemble
On soupe toute la gang !

Le samedi, c'était assez venteux mais très chaud.. J'ai décidé de rester sécuritaire et mettre le bateau à l'eau tout près du camping, au SandBar. Ce n'est pas l'endroit idéal pour attraper du poisson à ce temps-ci de l'année. Mais au moins nous avons pêcher 6-7 ouananiches, dont une seule est restée dans la chaloupe. Les autres étaient trop petites.

Moi et Elliot
Avec Eliot

Le dimanche de fille, il ventait un peu moins. Les poissons n'étaient pas aux rendez-vous. En un après-midi, nous avont attrapé seulement une petite ouananiche.

Luc et sa fille Alexanne
Luc et sa fille Alexanne

Alexia et Alexanne
Les chips ont aidé à la patience des filles

Moi et les filles
Moi et les filles

C'était la fois où Alexia a été le plus longtemps dans le bateau. Ce fut un gros test. Après 1h30, elle était tanné et voulait retourner sur le bord. On attrapait pas de poisson, ça n'aidait pas la cause... Une chance que j'ai amené son lecteur DVD avec des Dora, on a pu rester un autre 2h de plus sur l'eau en toute tranquilité.

Alexia et le lecteur DVD
Tutututu Dora ! Tutututu Dora !

Après 15-16 ans d'attente, j'ai finallement pêcher à nouveau avec mon cousin Luc, et cette fois-ci c'est moi qui l'ait amené et ce fut au Lac Champlain.

7 janvier 2012 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 13 janvier 2012

Bonne année 2012 à tous !

J'ai toujours rêvé d'aller sur le Lac Champlain tous les mois de l'année. Il me manquait les trois premiers mois jusqu'à ce samedi le 7 janvier où la température était idéale pour pêcher: température au dessus de 0 et peu de vent. C'est mon copain Gilles qui a accepté l'invitation de m'accompagner car il n'est pas question d'y aller seul, c'est trop dangereux. Bien que des baies sont déjà gelées, il existe encore plusieurs endroits pas glacés pour mettre le bateau à l'eau.

Chaloupe avec toile

L'hiver est très salissant pour la chaloupe. Une chance que j'avais mis la toile, l'intérieur était au sec. Je croyais qu'il était nécessaire d'avoir une voiture 4x4 pour mettre la chaloupe à l'eau. Après moi, une petite voiture a réussi à metttre une plus grosse embarcation que moi. C'est un excellent conducteur !

chaloupe prête à naviguer

Le paysage est très beau. Les températures froides ont laissé des traces, mais l'eau est encore trop chaude pour que le lac gèle.

vu sur la glace

Voilà, j'en ai assez écrit. La suite de ce rapport de pêche se trouve dans cette vidéo que je me suis amusé à faire:

La vidéo est en anglais parce qu'elle était destinée à mes amis du forums du Lake Champlain United. La moufette signifie une expression anglais: être bredouille...

Le pire était en revenant, nous avons croisé une tempête de neige, de la pluie et du verglas... Ce n'est pas la plus belle photo de ma chaloupe!

Chaloupe salle

Voilà, la glace est cassée si on veut, ce sera la dernière sortie de la saison. J'espère être en mesure de ressortir le bateay en mars cette année!

11 décembre 2011 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 19 décembre 2011

Il est 5h15 du matin, j'attends mon cousin Mathieu, je suis prêt à pêcher. Il fait -5, il fait froid...

chaloupe prête à partir

Au poste frontalier, la douanière nous regarde arriver avec la chaloupe et notre manteau d'hiver.

- Où allez vous ?
R: Pêcher au Lac Champlain

- Quoi ? Non... me niaisez vous ? Où irez-vous pêcher ?
R: Dans la baie de Converse, au sud de Burlington

- Oh mon dieu... Pourquoi ? Il est 6h du matin et il fait -5 !
R: Parce que c'est mon lac préféré et la pêche y est encore bonne

- Non non... Vous êtes vraiment cinglés les gars !

Il s'agissait du meilleur accueuil que j'ai eu en traversant la frontière.

11 décembre 2011, un record !

Nous avons pêché toutes les baies de la région, la pleine lune ne semble pas nous avoir porté chance. Les baies du côté du Vermont ont été les plus productives, la canne à pêche à fil plombé a été la plus efficace.

Nous avons terminé la journée avec cette belle bête, un beau touladis:

la bête

Parmi les 4 que nous avons gardé, une nous a vomit ce petit poisson...

un restant de veille

 

Pour ce qui est des ouananiches, nous en avons attrapé 2, gardée une seule avec 6-7 minuscules créatures zébrées. Ce ne sont pas des lamproies, au contraire, elles sont utiles, elles agissent comme des nettoyeurs de poisson. Je ne sais pas le nom de ces créatures.

saumon avec nettoyeurs

Puisque j'étais trop pressé de pêcher si tardivement, j'ai manqué à mes habitudes: penser à la sécurité d'abord. Normalement je choisi les endroits où je mets à l'eau selon la direction et la force des vens. Lorsque nous avons attrapé notre grosse bête, le vent s'est mis à souffler très fort, dans la mauvaise direction, vers là où nous avions mis la chaloupe à l'eau. Les vents étaient si forts que si j'avais été seul, ça aurait causé énormément de dégât à la chaloupe. Une chance que mon cousin savait comment reculer une voiture avec la remorque, du premier coup j'ai réussi à embarquer la chaloupe dans la remorque.

Aussi, une nouvelle technique a été utilisé, nous avons saigné les poissons. Les poissons étaient vraiment meilleurs au goût, et ce de personnes différentes :) .

Donc nouveau record de pêche tardive sur un lac avec ma chaloupe, le 11 décembre 2011, à battre cette année ou l'an prochain...  à suivre !

26 novembre 2011 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 27 novembre 2011

Ce n'est pas la première fois que, quand je vais dans la baie de Shelburne au Lac Champlain, je croise des lamproies qui nagent près de la surface ou s'accroche à ma chaloupe comme ça. Mais cette fois-ci, j'ai réussi à les capter sur vidéo sous l'eau pendant que mon cousin Mathieu ramenait une belle truite brune (cette fois-ci, je l'avoue, les priorités n'étaient pas à la bonne place...).

Ça ne faisait que commencer, après ce poisson, un touladis (truite grise) est venu attraper une de nos cuillères.

touladis

Cette truite n'était pas seule, elle avait un hôte avec elle, une lamproie. Je vous présente Sam en photo avec mon cousin:

Sam la lamproie

Sam était orphelin suite à sa séparation avec la truite. Il avait besoin d'attention alors on lui en a donné. Il essayait de jouer à cache-cache dans la chaloupe, on a fait le concours de celui qui retenait son souffle le plus longtemps (il n'était pas batable, il a tenu plus de 2 heures !), on a essayer de lui enlever une dent qui semblait mal en point. Nous avons même fait une compétition: qui de moi ou mon cousin allait être "game" de mettre son doigt dans sa bouche... aucun !

Sam mesurait 21 pouces. Son espèce préféré dans ce secteur est le touladis parce que c'est l'espèce le plus en abondance. Après quelques heures de pêche, nous avons pu constater qu'il avait raison.

J'avais amené ma caméra GoPro et je l'ai attaché à un boulet de downrigger. Je voulais faire un premier test afin de voir si l'eau est assez clair en profondeur pour pouvoir filmer une petite cuillère. Ça été concluant même pendant que c'était assez nuageux. La caméra pivotait un peu, la prochaine fois je mettrai plus proche la cuillère et on verra si je serai capable de capter un poisson sous l'eau.

À la radio, j'entendais un copain dire qu'il n'attrapait pas de poisson. Nous avons traversé de l'autre côté du lac pour tenter de le trouver, sans succès. L'idée était de lui tirer Sam dans son bateau, et de filmer sa réaction.

Sam la lamproie est fatigué
Sam était fatigué de sa journée...

Nous avons terminé notre journée avec 4 truites grises, 2 ouananiches et 1 truite brune. Nous avons mis Sam dans un sac dans une poubelle du McDonald.

* Sam (nom fictif) est une lamproie marine, une espèce exotique nuisible, un parasite. Chaque année le gouvernement du Vermont et de New-York  essaient de contrôler la population de lamproie. Vous pouvez lire plus à ce sujet sur le site de la Lutte contre la lamproie marine de Pêche et Océans Canada.

Juillet 2011 au Lac Saint-Jean

Par Ludovic Goix - le 03 août 2011

Je voulais passer une semaine de temps au Lac Saint-Jean avec ma chaloupe pour deux raisons majeures:

  1. J'avais promis au grand-père de ma blonde en janvier, le jour des funérailles de la grand-mère, que j'amènerais ma chaloupe au lac pour l'amener pêcher. Cela lui avait remonté le moral.
  2. Après avoir été privé de pêche pendant plusieurs semaines, j'avais besoin d'un rattrapage.

Depuis janvier, plus les mois passaient et plus le grand-père avait de la misère à marcher. J'avais très peur d'arriver trop tard et de ne pas respecter ma promesse. La veille du fameux jour de pêche, ma belle-mère m'averti de pas trop pêcher longtemps parce que la dernière fois que son père y est allé, ça lui avait pris une semaine s'en remettre.

Le matin du départ, je m'en vais le chercher chez lui. Il me disait avoir pris ses pillules parce qu'il avait mal au bas du dos. Le temps que ça lui prenait pour se préparer me paraissait interminable. J'avais très hâte de pêcher pour la première fois avec ma chaloupe au Lac Saint-Jean.

L'embarquement s'est bien passé. On décolle vers l'endroit que j'avais spotté dans les jours précédants le départ. En me dirigeant au large, le grand-père me dit que je vais trop au large, les vagues peuvent devenir plus grosses, d'être pas trop loin au cas où un orage s'en viendrait. Je lui répond de me faire confiance, ce sera une journée sans tempête.

Il me voit sortir mes cuillères et se moque de mes techniques et que les ouananiches n'en ont jamais vu des leures comme ça, que c'est des Sutton que ça prend pour en prendre. Je lui réponds que les ouananiches n'en ont jamais vu des bancs de Sutton nager ensemble, et ça marche pareil :)

Ça n'a pas pris de temps pour attraper deux beaux dorés. C'est bien, c'est juste que je visais la ouananiche. Ce n'est pas grâve, on les garde pareil. Un peu plus tard, une belle surprise, la voilà la première ouananiche qui saute. Mais elle n'était pas seule... nous avons eu un doublé sur la même canne à pêche: le leure principal et la tricheuse. Le grand-père était fier, il me nargait que ça ne m'est jamais arrivé au Lac Champlain, juste au Lac Saint-Jean que je peux avoir ça. C'est un fait.

Grand père avec le doublé

Le hic grand-père, c'est que la grosse de 18 pouces a mordu sur ma cuillère Tamiron, et la petite de 8 pouces a mordu sur ta Sutton ! Hahahaha 1-0 pour Ludo.

Les autres poissons de la journée (ouananiches et dorés) étaient trop petits, nous les avons remis à l'eau.

dorés et ouananiche

En tout nous avons pêché 5h de temps, la belle-mère m'avait dit pas plus que 3h. En revenant, j'ai décidé de mettre plein gaz. Il en a perdu sa casquette. On l'a retrouvé et il ne l'a pas remise. Grâce à ce petit incident, j'ai une image de lui qui restera gravée dans ma mémoire. À pleine vitesse, le grand-père avec un sourir et le toupet blanc dans le vent. Je regrête tellement de ne pas avoir filmé ça. Pour le débarquer de ma chaloupe, il a fallu que je l'aide à rouler sur le quai :)

Deux jours plus tard, je le ré-invite à une pêche de soirée aux dorés dont il sera le guide. La journée de pêche avec moi ne l'a pas fatigué du tout, il avait hâte d'y retourner. Un truc qu'il m'a donné la première journée de pêche: si tu veux savoir où sont les poissons, regarde où les bateaux sont (le plus mauvais truc de pêche d'après moi). Il me fait promener en chaloupe dans des endroits louches où aucun bateau s'y présentait. Nous n'avons pas eu de touche. Conclusion: il n'y avait pas de poisson. Pendant qu'on se promenait, j'avais les yeux rivés à mon sonar. Le grand-père me voyait et me demandait sans cesse: en vois-tu du poisson ?

Grand-père qui pêche

Je disais non, ce n'est pas ce que je regarde. Plutôt, oui mais je m'en fou, c'est trop beau ce que je vois.

log du sonar

Je commençais à apprécier l'achat de mon nouveau sonar cet hiver (ma petite gâterie). Dans le fond de l'eau, à 35-40 pieds de profond, j'étais capable de voir en détail les arbres. Le Lac Saint-Jean est un plan d'eau qui a été volontairement innondé en 1926. Je vous invite à lire plus sur la tragédie du Lac Saint-Jean. Ces arbres sont encore debout dans le fond, je suis certain d'avoir vu à un endroit une cloture dans le fond de l'eau. La prochaine fois que j'y retourne avec ma chaloupe, je vais tout enregistrer et passer au peigne fin. Qui sait, il y a peut-être des tracteurs !

Finalement, nous avons passé une agréable soirée à pêcher. Nous n'avons pas attrapé de poisson, mais juste le fait d'avoir vu le fond du lac avec mon sonar m'a satisfait.

Je suis allé pêché deux fois seul, et une fois avec mon beau père, que des dorés et des mini-ouananiches. Une fois fois que j'étais seul, c'était pour pêcher à la cale en plein millieu du lac, comme j'en avais glissé un mot au début de l'année.

Mais j'oubliais, encore une fois le grand-père s'est trompé, il m'a amené là où c'était des bons spots à doré, et pas un seul poisson... 2-0 Ludo ! :)

16 juillet 2011 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 19 juillet 2011

J'ai finalement acheté mon permis de pêche du Québec le 15 juillet 2011. C'est que je me préparais à aller pêcher le brochet au Lac Saint-Louis le lendemain. Samedi matin, en me levant, je recevais plusieurs SMS sur mon téléphone, c'était mon partenaire de pêche qui m'annonçait qu'il ne pouvait pas venir pêcher, son fils était malade et il devait se rendre à l'hopital.

La chaloupe était prête, j'étais habillé et prêt à partir, j'étais déçu de ne pas passer une journée en bonne compagnie, mais je n'étais pas triste du tout. C'était une bonne nouvelle car au lieu d'aller au Lac St-Louis, j'ai décidé que je me rendais au Lac Champlain pour pêcher de la ouananiche pour la première fois de l'année. Je rentre dans la maison, je change de canne à pêche (j'en prends trois), j'amène ma boîte de cuillères à pêche et j'apporte ma glacière (parce que je comptais ramener du poisson).

Une fois sur l'eau, je voyais beaucoup de ménés dans l'eau avec mon sonar. Ma technique préférée, pêcher dans les profondeurs où se trouvent ces ménés (de la nourriture pour les ouananiches). J'ai beau tenter d'attraper un saumon qui passait par là, ça ne mordait pas. Conséquences de la pleine lune de la veille ? Gerry était aussi sur l'eau avec sa femme Cathy. En jasant avec lui au radio VHF, lui non plus ça ne mordait pas. Pourtant il existe une légende qui raconte que lorsque Cathy pilote le bateau, Gerry y fait ses meilleurs pêches. Ce ne fut pas le cas cette journée.

Un avion qui se promenait...
J'avais du temps pour photographier cet avion...

Finalement, après 3h d'attente, une première morsure. Je prends ma canne à pêche et voilà un poisson qui saute dans les airs. N'ayant pas eu le temps de crier de joie, le saumon continue ses accrobaties pendant que je le ramenais. Une fois rapproché du bateau, c'était à mon tour de faire des accrobaties: canne à pêche dans la main gauche, et la puise à bout de bras dans la main droite. La seule chose que j'ai en tête: ne l'échappe pas. Et je ne l'ai pas échappé.

Première ouananiche de l'année!
Merci à ma chaloupe d'avoir pris le cliché flou...

Immédiatement après avoir sécurisé la prise, j'effectue un appel à Gerry pour lui annoncer l'exploit: ma première ouananiche d'une longueur de 19 pouces, un très beau poisson. J'en profite pour lui donner les couleurs et le type de cuillère qui a fonctionné une profondeur d'environ 40pieds.

Pauvre Gerry, pendant qu'il cherchait son premier poisson, il me croise sur l'eau en train de ramener mon deuxième poisson: un beau touladis. Un peu plus tard, je ramène un troisième poisson, encore une très belle ouananiche de 19 pouces !

Photo avec mes deux ouananiches
Merci Gerry pour la photo, plus claire que celle prise par mon bateau

La cuillère championne à gauche pour les deux ouananiche, celle de droite a prise la truite grise (touladis), l'hameçon a été magané un peu par le combat:

Les cuillères gagnantes de la journée

Ayant deux très belles ouananiches, j'ai atteints mon quota (2), j'aurais pu continuer plus longtemps pour prendre des truites arc-en-ciel, truites brunes ou d'autres touladis, mais j'aurais peut-être pris d'autres saumon d'eau douce, tant qu'à les blesser, je vais les laisser en paix pour la prochaine fois. La glacière dans la voiture a servi comme il était prévu. Fin de semaine prochaine, je me dirige au Lac Saint-Jean avec ma chaloupe pour toute la semaine. Je vais tenter d'attraper la ouananiche et du doré, j'ai hâte ! Mon permis du Québec va enfin servir...

Février: fumer de la ouananiche à froid

Par Ludovic Goix - le 27 février 2011

1er juillet 2010, j'ai pris la décision d'aller pêcher en solitaire sur le Lac Champlain. J'adore pêcher seul avec toutes les responsabilités à effectuer tout seul, un énorme défi à chaque fois. En regardant les prévisions de température, je savais que le vent serait du mauvais bord (nord), de modéré à un peu trop. Je décide d'aller me réfugier dans une baie à l'abris du vent. Mon sonar m'indiquait qu'il n'y avait aucun banc de petits poissons. J'avais beau les chercher, je ne les trouvais pas. Pourtant, ce jour là a été excellent, j'ai attrapé ma plus grosse ouananiche sur ce lac en deux ans. Deux heures de pêche et c'était terminé.

ouananiche 1er juillet 2010, 4.6 Lbs

Cette ouananiche est resté dans le congélateur plus de sept mois. Elle était trop grosse pour deux repas. Je la gardais pour la faire fumer à froid en hiver.

J'avais déjà essayé de fumer à froid l'été dernier, mais le résultat n'était pas convaincant. Dehors il faisait trop chaud, ainsi à l'intérieur du fumoir c'est le même problème. Même en ajoutant de la glace, j'avais de la misère à faire baisser la température en bas de 125°F.

ouananiche fumée 3 juillet 2010

J'avais placé un poivron vert pour tester, c'était très mauvais au goût... Mais les filets avaient bon goût, j'avais utilisé du pommier comme bois à fumer. Quand je regarde la dernière photo, il était presque neuf mon fumoir!

Cette fois-ci en février, j'ai remplacé la glace par de la neige, et une température extérieure de +20°C par -10°C.

ouananiche fumée 27 février 2011

ouananiche fumée 27 février 2011

Essence de bois utilisé: hickory.
Temps de fumaison: 5h30.
Température moyenne: 60°F.

Le dessus des filets semble un peu jaune, j'ai enlevé la peau et de l'autre côté, la couleur était rose, comme le saumon fumé que l'on achète à l'épicerie. Le goût était excellent, mais j'aurais pu fumer le poisson un plus longtemps à cette température.

La recette

 La recette a été prise sur le blog de Gerry, je vous la traduit en français:

2 litres d'eau
1 tasse de sucre blanc
1 tasse de cassonnade
1/3 de tasse de mélasse
3/4 de tasse de sel non-iodisé

Tout mélanger avec l'aide d'un mixeur.

Il faut faire mariner les filets au moins 12 heures dans le réfrigérateur. Je laisse la peau. Je les trempe dans un sac ziplock et j'enlève l'air, pour m'assurer que les filets soient bien trempés, et en plus ça prend moins de place. Ensuite, il faut les rincer à l'eau et les faire sécher, peau vers le bas, sur une grille avec du papier journal pour absorber les gouttes. Ensuite il faut les enduires de sirop d'érable.

Et hop, dans le fumoir. La durée: ça varie selon la température et votre goût. Ma blonde préfère quand  plus cuit (sec), moi je préfère moins sec ou pas du tout sec.

13 novembre 2010 au Lac Champlain

Par Ludovic Goix - le 14 novembre 2010

Ce samedi, j'ai pu essayer plusieurs cuillères que j'ai récemment achetées. Ça été une belle journée de pêche avec mon copain Gilles. Nous sommes partis de la maison vers 5h15 du matin, pour arriver à Converse vers 7h15 (en passant par le McDo pour le déjeuner et un dépanneur pour notre dinner). Le thermomètre indiquait -3 degrés en arrivant, nous étions prêt à braver le froid pour pêcher ouananiches et  touladis (truites grises).