9 avril 2011 au Lac Champlain
Samedi, j'avais à peine quelques heures pour aller pêcher au Lac Champlain, soit 3h de route pour pêcher 3h de temps. J'ai invité Gilles pour cette pêche, lui aussi il n'était disponible que le matin. Je prépare ma chaloupe le soir(sa première sorti sur l'eau), je termine ma préparation à minuit et j'effectue une petite nuit de sommeil de 4h30. Nous partons à 4h45 le matin et nous arrivons à la descente vers 6h20.
Premier problème: la pile qui est reliée au moteur n'avait pas assez de puissance pour faire démarrer le moteur. J'ai dû prendre la pile à décharge profonde du moteur électrique.
Deuxième problème: Les prédictions de vent n'étaient pas justes. Nous avons été accueillis par de belles grosses vagues et du vent plus que modéré. Ça n'a pas empêché une trentaine de pêcheur à se réunir sur ce lac, dont au moins la moitié des voitures à la descente de bateau étaient des plaques blanches du Québec.
Quand nous avons terminé d'installer nos lignes, j'ai eu le goût d'une petite jasette, j'ai demandé une vérification de mon signal de radio et c'est un confrère qui m'a répondu, Marknfish, me disant que c'était un matin tranquille, et qu'il a attrapé qu'une seule prise avec ses deux lignes plombés, une belle branche toute propre.
Le dériveur de surface en arrachait un peu avec les vagues...
Pendant que la chaloupe brisait les vagues, la canne qui était accroché à ce dériveur a déclanché, mais sans aucun poisson au bout de la ligne. Gilles a donc commencé à remettre en place sa canne quand soudain un touladis déclenche pour de bon une des cannes sur le downrigger, une belle truite grise d'environ 22 pouces de long.
Briser des vagues d'eau à 2 degrés... c'est quasiment un brise-glace
Nous avons tenté d'en trouver d'autres poissons, je pense que j'avais pas choisi les bons leures. Ne pas revenir bredouille est plaisant, surtout à l'heure que nous nous sommes levés et le peu de temps de pêche qu'il nous était offert. Nous étions satisfaits de notre courte journée de pêche, nous allons se reprendre très bientôt.
Lorsque nous avons décidé que c'était l'heure de partir, la prise à Marknfish est venu nous hanter, il a créé la panique dans la chaloupe. Elle s'est coincé dans le dériveur le forçant à chavirer et à le faire dériver du mauvais sens. Une ligne a cassé et il fallait que je controle la chaloupe face au vent, et le dériveur qui voulait s'en aller du mauvais bord...
C'était la première fois que j'utilisais mon mât et mes deux dériveurs, Je ne crois pas que c'était un manque d'expérience, j'ai évité une bonne dizaine d'arbres et de branches flottants, mais celle-ci était bien camouflée dans les vagues. En plus elle était très bien coincée, nous avons eu très peu de chance.
C'était ma deuxième sortie de pêche après celle du 3 avril, j'ai besoin d'une pause de vagues de vents sur le Lac Champlain. J'espère que la prochaine fois ce sera plus calme et moins compliqué. Un de mes défis cette année est de passer la journée complète sur l'eau, de 6h le matin jusqu'à 7h le soir, j'espère que ce sera cette journée calme que je rève depuis deux semaines!
La photo de pêche sur glace de l'année
Ce dimanche, pendant que je pêchais dans les vagues sur le Lac Champlain, à quelques kilomètres de là, Gerry pêchais sur 14 pouces de glace. Chapeau pour la photo, c'est la plus belle de l'année !
3 avril 2011 au Lac Champlain
La glace est cassée cette année au Lac Champlain (une façon de parler quand plus de la moitié du lac est encore gelée). Nous étions trois moussaillons en manque de pêche qui attendaient cette journée avec impatience. La première erreur de ma part est d'avoir oublié de mettre les cartes routières dans mon GPS. J'avais les coordonnés GPS de la descente, mais rien de plus. Nous avons cherché pendant plus d'une heure cette descente, la carte que nous avions acheté au dépanneur n'indiquait pas les rues de ce secteur, le GPS me manquait énormément...
Aux douanes américaines, la femme qui nous posaient des questions n'avait pas l'air de nous croire que nous allions pêcher. Selon elle, le lac est glacé partout. C'est vrai sauf à Burlington. Il n'y avait plus de glaces, l'eau était très froide et le décor était enchanteur.
C'est la première fois que je pêche sur une eau à cette température-là, il faut être très prudent.
C'était une journée avec beaucoup de vent et de vagues, un peu trop mais nous étions prêt à affronter cet inconfort à notre première sortie de pêche.
Dans la chaloupe de Benoit, j'étais accompagné de mon cousin Mathieu. Voici un montage de Benoit qui ramène le premier touladis de la journée:
Chaque pêcheur a pu ramener son poisson, pour un total de trois dans la journée. Nous suivions un bateau de quattre pêcheurs et nous avons été témoins d'au moins 12-13 de leurs poissons. Je crois que nous avons encore du travail sur la planche pour devenir des experts du touladis au Lac Champlain. Nous avons eu beaucoup de plaisir quand même, nous avons déjà hâte à notre prochaine sortie. En attendant, je vais me permettre de rêver un peu de posséder ce petit chalet pour une jeune famille de la classe moyenne:
19 mars 2011 au Memphrémagog
Bruno, un partenaire de pêche, m'a invité à pêcher sur la glace du Memphrémagog. C'est ma première sortie de pêche de l'année 2011, et première pêche sur glace depuis l'an passé et probablement la dernière cette année. Je me réveille à 4h45 du matin pour aller rejoindre Bruno et Andrew à 6h30 du matin sur le Memphrémagog. Je m'habille, je mets mon habit d'hiver (le beau), des bonnes bottes de motoneige certifiées -80 C (il annonçait -2 C), ma tuque et des mitaines en polar. Bruno s'occupait de l'équipement et je n'avais rien à amener.
J'arrive à notre point de rencontre, je stationne ma voiture parmi les deux autres qui y sont déjà. Je m'en vais rejoindre mes deux compagnons qui m'attendaient. La semaine précédente, il a eu de la pluie, alors sur la glace il y avait de la slush qui était recouverte de glace. Pendant que je jasais du Lac Champlain, à peine 2-3 minutes de marche de la voiture, mon pied droit s'enfonce dans la glace, j'ai la jambe dans l'eau jusqu'au genou. Je me sorts de ma mauvaise posture et j'essaie de comprendre avec mes deux collègues ce qui s'est passé. J'avais mis le pied dans un trou de pêche sur glace de la veille qui n'avait pas gelé. Quelques centimètres à côté et je n'avais rien à raconter. Il y avait plus de 12 pouces de glace, c'était une épaisseur très sécuritaire.
L'eau à l'intérieur de ma botte était tellement froide que je n'avais pas le choix d'enlever, je n'ai aucune botte de rechange. Il fallait trouver une solution parce que ça me tentait pas du tout de revenir immédiatement chez moi après 1h30 de route. J'enlève le feuttre, la semelle et j'enlève l'eau de ma botte. À la recherche d'un bas de rechange, je trouve une vieille mitaine cheap de laine qui trainait sous un siège, je l'enfile sur mon pied, je mets ma botte et je rattrape mes deux copains. C'était très inconfortable mais mon pied n'était pas froid et était au sec. La journée n'était pas gâchée et c'était le plus important.
Vous vous demandez si nous avons attrapés des gros poissons ? Malheuresement, la lune était peut-être à une distance la plus proche de la terre depuis 1993, nous avons attrapé qu'une seule perchaude, trop petite pour être cadrée dans une photo.